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S. Aureus un facteur contributif dans la dermatite du paturon équin

La dermatite du paturon équin, communément appelée égratignures, provoque des signes cliniques allant de la desquamation et des croûtes à l’enflure et à l’épaississement de la peau. De nombreux facteurs entraînent des rayures, avec Staphylococcus aureus l’infection étant l’une des plus fréquemment suspectées. Cette bactérie peut infecter les chevaux de diverses manières et devenir résistante aux traitements antimicrobiens, comme dans le cas des bactéries résistantes à la méthicilline. S. aureus (SARM).

Les chercheurs ont étudié S. aureus’ rôle en tant que facteur pathogène primaire ou secondaire (causant la maladie) dans la dermatite du paturon équin, ainsi que sa prévalence dans les paturons et les voies nasales des chevaux affectés et non affectés, car les animaux peuvent être porteurs de la bactérie sans montrer de signes cliniques. Ils ont émis l’hypothèse que S. aureus la colonisation augmenterait dans les paturons touchés par la dermatite du paturon équine.

L’étude a inclus 200 chevaux de différentes races dans des écuries à travers la Suisse, dont 105 atteints de dermatite du paturon équin et 95 non affectés. Les vétérinaires ont effectué un examen physique de chaque cheval et inspecté tous les paturons. Ils ont diagnostiqué la dermatite du paturon équin sur la base des signes cliniques et évalué la gravité des lésions à l’aide d’un système de notation standardisé pour les pathologies cutanées courantes, avec des scores allant de 0 (non affecté) à 21 (gravement affecté). Les praticiens ont prélevé un échantillon de peau de paturon de chaque cheval de l’étude – chez les chevaux affectés, le paturon le plus gravement atteint – et un autre de la muqueuse nasale.

Les chercheurs ont recueilli 127 S. aureus isolats des chevaux affectés et 19 du groupe sain. Ils ont trouvé S. aureus être significativement plus répandu dans les écouvillons paturon et nasal des chevaux avec des égratignures. Cinquante-neuf pour cent des échantillons de chevaux touchés par les égratignures ont été testés positifs pour S. aureus, tandis que 8,4% des échantillons du groupe sain ont été testés positifs. Le schéma de résistance antimicrobienne de la bactérie était le même dans les deux groupes et le SARM a été détecté dans les échantillons de narine et de paturon chez certains chevaux.

Les chercheurs ont déterminé que la dermatite du paturon équine, ou égratignures, est un syndrome multifactoriel, plutôt qu’une maladie unique, et ont confirmé leur hypothèse selon laquelle S. aureus est fréquent dans les EPD et peut jouer un rôle clé dans le développement et les dommages des tissus cutanés. Ils ont également observé une dissémination de souches entre différents sites sur le cheval, ainsi qu’une propagation entre des chevaux vivant dans la même écurie. Par conséquent, les chercheurs recommandent aux propriétaires de chevaux de consulter leur vétérinaire lors du traitement de la dermatite du paturon. Pour prendre des décisions de traitement plus précises et prévenir la propagation de la bactérie, les vétérinaires ne doivent pas négliger la présence de S. aureus lors du diagnostic et du traitement de la dermatite du paturon équin.

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