Grand Prix Longines : victoire à la Belgique

Grand Prix Longine : Jérôme Guéry porte haut les couleurs de la Belgique

Grand Prix Longines de la Ville de La Baule
Grand Prix Longines de la Ville de La Baule © PSV

L’un des nombreux charmes du Longines Jumping International de La Baule, c’est son public. Massé dans les tribunes du stade François André et autour de la piste, il a été fidèle à sa réputation, encourageant chaque couple, soutenant de toutes ses forces les cavaliers tricolores, saluant les passages de chacun et ovationnant les vainqueurs. Ce public de fins connaisseurs aurait sans doute aimé entonner la Marseillaise, mais il n’a pas boudé son plaisir quand il a entendu retentir la Brabançonne, saluant la victoire du Belge Jérôme Guéry et de Grand Cru de Rozenberg.

Jérôme Guéry Longines de la Baule
Jérôme Guéry (BEL) et Grand Cru de Rozenberg © PSV – Jean Morel

Mais avant d’en arriver là, il fallait d’abord obtenir la qualification pour le barrage et pour cela avoir parfaitement analysé le parcours dessiné par Frédéric Cottier. Certains ont trop pensé au chronomètre (le temps était de 83 secondes) et se sont fait piéger, notamment sur l’oxer n°6 placé après la rivière, ainsi que dans le triple. Parmi les déçus, il y a eu notamment le Canadien Eric Lamaze qui a fait une faute avec Chacco Kid, le champion olympique Steve Guerdat, auteur de 4 points avec Bianca, ainsi que Simon Delestre. Le Français, n°1 mondial, et son beau Qlassic Bois Margot sont sortis de piste avec 5 points. Quant à Patrice Delaveau, il tentera d’oublier bien vite sa contre-performance avec Orient Express*HDC (12 points)…

Seuls 11 concurrents ont réussi le sans-faute : Margie Goldstein-Engle (USA) et Royce, Kevin Staut (FRA) et Elky van Het Indihof HDC, Bertram Allen (IRL) et Romanov, Pénélope Leprevost (FRA) et Flora de Mariposa, Cédric Angot (FRA) et Saxo de la Cour, Johnny Pals (PB) et Fernando, René Lopez (COL) et Con Dios III, Lucy Davis (USA) et Barron, Gudrun Patteet (BEL) et Sea Coast Pebbles Z, Jérôme Guéry (BEL) et Grand Cru de Rozenberg, Meredith Michaels-Beerbaum (ALL) et Fibonacci 17.

Pénélope Leprevost Longines
2e – Pénélope Leprevost (FRA) et Flora de Mariposa © PSV – Jean Morel

Pénélope Leprevost a mis la pression sur ses adversaires en franchissant les 8 obstacles du barrage en 36’’19 et sans aucune faute avec Flora de Mariposa. Mais l’option mise sur la victoire par la Française vice-championne du monde par équipe, et n°5 mondiale, a volé en éclats après le passage du Belge Jérôme Guéry et son bel alezan aux yeux vairon. Grand Cru de Rozenberg a survolé les barres en 35’’74 permettant au couple de remporter le Grand Prix Longines de la Ville de La Baule 2016, devant Pénélope Leprevost et Flora de Mariposa. La 3e place revient à l’Allemande Meredith Michaels-Beerbaum et Fibonacci 17.

Rémi Cléro, Président du Jumping International de La Baule :

« Tout d’abord merci à toutes et à tous d’avoir participé au Grand Prix Longines de la Ville de La Baule. Ce Grand Prix est possible grâce au soutien inconditionnel de la Ville de La Baule et de Longines, sponsor du concours et du Grand Prix. Félicitation à tous, au champion Jérôme Guéry, à Pénélope pour des tours absolument magnifiques et à Meredith. »

Yves Métaireau, Maire de La Baule :

« Nous avions commandé le beau temps et nous avons eu un magnifique grand prix avec un public formidable. Environ 9 000 personnes étaient là cet après-midi, grâce notamment à la gratuité et au spectacle proposé. Ce qui pourrait m’inquiéter, c’est où nous allons mettre plus de monde l’an prochain. »

Jérôme Guéry (BEL), 1er :

« Ce qu’il faut savoir, c’est que c’est un concours qui me tient particulièrement à coeur, même si ce n’est que la seconde fois que je viens ici. J’ai fait mes débuts en Super Ligue à La Baule et gagner devant le public, ici, m’a procuré beaucoup d’émotions, d’autant plus que Grand Cru est un cheval que j’ai acheté il y a à peine un an et avec qui je sautais des épreuves à 1,20 m. Je suis vraiment très heureux : mon plan était de venir à La Baule avec l’entraîneur national, j’ai été très, très bon aujourd’hui dans le Grand Prix, et malheureusement moins dans la Coupe des Nations, je tenais à m’excuser auprès de mes partenaires, cela arrive. »

Pénélope Leprevost, 2e :

« Flora va vraiment très, très bien, je n’ai pas bien monté dans la Coupe des Nations, même si cela ne se voit pas, car elle fait double sans-faute, la jument étant fantastique. C’est vraiment une sensation étrange de monter cette jument, c’est peut-être même la jument d’une vie, que chaque cavalier rêve de rencontrer dans une carrière de haut niveau. C’est peut-être ma Jappeloup à moi. Je vis avec plaisir chaque parcours avec cette jument, sachant que si j’avais trouvé la bonne distance sur le dernier, j’aurais peut-être battu Jérôme, mais j’ai bricolé. »

Meredith Michaels-Beerbaum, 3e :

« Ça fait longtemps que je ne suis pas venue, depuis 1991 en réalité, car souvent je suis en Floride pour l’hiver. J’étais très jeune la dernière fois, j’étais ravi d’être là et de comment cela s’est passé pour moi ce week-end. »

Frédéric Cottier, chef de piste :

« On avait beaucoup parlé de l’état du terrain suite à la Coupe des Nations, mais j’étais tout à fait confiant aujourd’hui au vu du terrain et de comment il avait séché. Le parcours mis en place était un vrai parcours avec des oxers qui allaient entre 1,65 m et 1,80 m, et des verticaux à 1,60 m. La ligne après la rivière était très technique, même si après 10 cavaliers j’avais 6 sans-faute, les premiers chevaux sautant très haut la rivière restaient plus en arrière. Nous avions une qualité de chevaux exceptionnelle cette année, avec de très grosses pointures. Les trois chevaux des lauréats sont restés énormément sur leurs appuis ce qui leur a permis de l’emporter. »

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Grand Prix Longines de la Ville de La Baule

Les Dieux du stade François André Grand Prix Longines de la Ville de La Baule

Dimanche 17 mai, 13h

  • Barème A au chrono avec barrage au chrono
  • 200 000 euros de dotation
  • TV : épreuve disponible à l’Eurovision

Le Grand Prix Longines de la Ville de La Baule est la dernière épreuve majeure de l’Officiel de France, qui sera aussi, cette année, qualificative pour les championnats d’Europe de l’été. Remporté en 2014 par le champion olympique 2008, le Canadien Eric Lamaze (Powerplay), le Grand Prix baulois réunit au départ les plus grands noms du saut d’obstacles mondial depuis 1962. Réservé aux 50 meilleurs couples du concours, seule la crème de la crème des couples cavaliers-chevaux rivalisera dans un barrage ultime, bouquet final de ces 4 jours de concours.

Kevin Staut, vice-champion du monde par équipe : Débuter une nouvelle saison.

Kevin Staut est un coéquipier modèle en Coupe des Nations, mais aussi un champion à qui le Grand Prix baulois échappe encore…

« Je ne comprends pas pourquoi il m’échappe ! » sourit le Français. « Quand on vient ici c’est toujours un week-end fort agréable. J’aime cette ville qui se rapproche de Deauville où je vis à l’année. C’est une station balnéaire des plus accueillantes dont je me sens très proche.
Le public y est exceptionnel et l’ambiance du stade, souvent enivrante. » La renaissance.  » C’est le mot qui me vient à l’esprit quand je parle de La Baule. On vient de finir les épreuves Indoor et pour moi c’est ici que je lance ma saison en extérieur. C’est aussi un concours que j’associe à l’espoir, avec l’excitation de la saison à venir et l’entame des Coupes des Nations. Il ne faut pas oublier que stratégiquement, à moyen terme, l’ombre des J.O. plane. Je dois aussi penser aux championnats d’Europe cet été. Mais si tous mes chevaux sont prêts, j’aurais vraiment à coeur de préparer ces grandes échéances dès La Baule. La saison sera encore intense et longue, La Baule ouvre le bal. »

Et si le cavalier de l’équipe de France attend avec impatience la Coupe des Nations Furusiyya FEI présentée par Longines du vendredi, il ne cache pas son ambition de remporter l’épreuve dominicale.

« J’espère que cette année sera la bonne, en tout cas je serais là !”

Consultez le Programme Longines Jumping International

© Crédits photos : PSV Jean Morel

Longines : Derby Mythique…

Derby Laiterie de Montaigu – Région des Pays de la Loire

Samedi 16 mai, 14h15

  • Barème A au chrono sans barrage
  • 61 500 euros de dotation
  • TV : épreuve disponible à l’Eurovision

Moment très attendu du week-end, le Derby occupe une place très particulière dans le coeur du public Baulois. Pour preuve, l’ovation faite l’an dernier au français Michel Hécart (Nokia de Brekka), qui s’est imposé pour la 3e fois (2014, 2008, 2006). Disputé sur un parcours d’une distance de 1 100 m, comprenant une vingtaine d’obstacles, le Derby de La Baule est l’un des plus réputé au monde avec Hickstead (GBR) et Hambourg (ALL).

« En 30 ans, le Derby de la Baule est passé d’épreuve phare à l’une des épreuves majeures du CSIO5*. Les cavaliers présents sont là aussi pour la Coupe des Nations et le Grand Prix. Comme les chevaux ne sont pas les mêmes, il a fallu s’adapter. Cette épreuve reste néanmoins mythique pour le public mais aussi pour les cavaliers qui rêvent de l’emporter. Un Derby fascine par son intensité » souligne Frédéric Cottier, chef du piste du concours.

Julien Epaillard, cavalier : « J’aime ce genre d’épreuve. »

Fidèle parmi les fidèles au Derby baulois, Julien Epaillard sera cette année en piste pour tenter de s’imposer dans un Derby aux couleurs de son sponsor, la Laiterie de Montaigu.

« Vraiment cela a été impossible de le gagner depuis quelques années. J’ai fini trois fois 2e, deux fois 3e, je n’y arrive pas mais je ne désespère pas ! L’idéal c’est d’avoir un cheval qui connaisse le parcours. Même si cette année il a été un peu modifié, j’y retourne. » conclut le cavalier le sourire aux lèvres.

Et si le Français souligne la qualité exceptionnelle du terrain, le Derby de La Baule reste une épreuve particulière.

« C’est une épreuve que l’on n’a pas l’habitude de monter car il n’y a plus beaucoup de Derbys maintenant. J’aime beaucoup ce genre d’épreuve qui allie vitesse et endurance. Ce sont des parcours vraiment sympas. De plus, il y a toujours beaucoup de public à La Baule, c’est mythique ! »

Un plaisir que le cavalier ne boude pas et un défi qu’il est prêt à relever une nouvelle fois.

« On amène un cheval spécifique pour cette épreuve. Et si le passage de l’eau paraît assez simple, c’est quelques chose que l’on doit travailler avant mais qui se fait bien finalement. »

Partenaire de l’épreuve aux côtés de la Région des Pays de la Loire, la Laiterie de Montaigu est aussi le sponsor titre du cavalier normand.

 » Je suis fier cette année de courir le Derby qui sera sous les couleurs de la Laiterie de Montaigu, une entreprise vendéenne. J’aurais un peu plus de pression, mais j’aime ça. « 

Consultez le Programme Longines Jumping International

© Crédits photos : PSV Jean Morel

Saut d’obstacles handisport : ouverture des festivités à La Baule

C’est à l’occasion du Longines Jumping International de La Baule du 14 au 17 mai que les cavaliers handisport de saut d’obstacles feront leur grand retour à la compétition. Ce rendez-vous très attendu du Challenge Para-CSO Handi Equi’ Compet, circuit organisé par l’association sous l’égide de la Fédération Française d’Equitation, marquera le lancement d’une saison 2015 constituée de sept étapes sur des concours plus prestigieux les uns que les autres à l’image de Bourg-en-Bresse, Deauville, Equita’Lyon et bien entendu La Baule.

Plébiscité par tous, le concours baulois, seule escale internationale de ce circuit paraéquestre, réunira cette année encore plus de 25 cavaliers venant de 5 nations différentes :
l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Irlande et le Maroc.

Cette compétition sous le signe du dépassement de soi est réputée comme l’une des plus compliquées de la saison. En effet, la grande superficie du terrain rend la prise de repères difficiles notamment pour les cavaliers atteints de déficiences visuelles qui ont plus de mal à se repérer dans l’espace. Un défi que tenteront de relever Cindy Duval, victorieuse ici même entre 2009 et 2012 en Para Equestre 1, ou le marocain Salim Ejnaini, cavalier non-voyant qui profitera du Jumping pour concourir avec son nouveau cheval Rapsody (Para-équestre 4). Une jolie bataille s’annonce également en Para-équestre 2 pour Audrey Florenceau et Roxana Dam qui malgré leur suprématie sur le Challenge 2014 ont été reléguées à la deuxième place les deux éditions précédentes.

Dès aujourd’hui 8h30, les athlètes auront donc la possibilité de découvrir le terrain lors d’épreuves préparatoires. Une manière pour eux de s’acclimater à cette piste mythique du Stade François André avant le Grand Prix Cap Atlantique–AMP, qui se déroulera ce vendredi 15 mai dès 18h00. Programmé à l’issue de la Coupe des Nations, qui réunit les meilleurs cavaliers au monde, la compétition sera également diffusée en direct sur Equidia. Une belle opportunité pour la discipline du Para-CSO et ses protagonistes d’accroitre leur visibilité.

A noter, la présence de Camille Cerf, Miss France 2015, invitée d’honneur de la remise des prix le samedi 16 mai, qui en récompensant les meilleurs de chaque catégorie, clôturera cette première étape de la plus belle des manières.

Handisport Cinq catégories d’épreuves existent aujourd’hui :

  1. Para-Equestre Elite (120cm),
  2. Para-Equestre 1 (110cm),
  3. Para-Equestre 2 (95cm),
  4. Para-Equestre 3 (80cm),
  5. Para-Equestre 4 (max 95cm) et réservée aux non-voyants.

Elles permettent à chaque compétiteur de concourir sur un niveau technique compatible avec la nature de son handicap mais aussi en adéquation avec son niveau équestre, tout en garantissant sa sécurité.

Longines : Coupe des Nations Furusiyya FEI

Longines : L’esprit d’équipe !

Ce Vendredi 15 mai, 14h : Epreuve en 2 manches

  • 200 000 euros de dotation
  • TV : épreuve disponible à l’Eurovision

Plus d’un siècle après sa création, la Coupe des Nations FEI demeure le temps fort de la saison outdoor de saut d‘obstacles. Circuit d’excellence parrainé par Furusiyya, il réunit 40 pays répartis en plusieurs ligues :
Europe Division 1, Europe Division 2, Moyen Orient, Asie, Afrique, Amérique du Nord/Amérique Centrale et Caraïbes, et enfin Amérique du Sud. Seuls 18 d’entre eux (dont 7 européens) obtiendront leur billet pour la grande finale mondiale qui se déroulera cette année du 24 au 27 septembre à Barcelone.

Concernant la division 1 de l’Europe Les 10 nations en lice (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Irlande, Italie, Pays-Bas, Suisse, Suède) doivent choisir 4 étapes (sur les 8 en Europe) pour marquer des points de qualification à la finale en Espagne.

Au CSIO5* de La Baule, 8 nations seront en compétition : Belgique, Brésil, Espagne, France, Grande-Bretagne, Irlande, Pays-Bas et Suisse ; avec un enjeu de taille pour l’Espagne, la France, l’Irlande, et les Pays-Bas qui ont choisi l’étape de Loire Atlantique comme qualificative pour la finale du circuit.

Philippe Guerdat, sélectionneur national :

 » C’est important de s’imposer en France ! »
“La Coupe des Nations est sans doute la plus belle épreuve au monde et j’y suis très attaché. C’est mon rôle en tant que sélectionneur de faire en sorte que nous ayons des résultats dans ce type d’épreuve. Cela montre la bonne santé de la nation et de la Fédération pour laquelle je travaille. Et si le titre individuel est souvent important pour le cavalier, l’épreuve par équipe porte les couleurs du pays” souligne le chef des Bleus.
« C’est important de s’imposer en France, et puis nous avons gagné l’édition de La Baule 2014, nous serons donc attendus ».

En collaboration avec ses cavaliers, le sélectionneur a choisi les étapes de Lummen (BEL), La Baule (FRA), St Gall (SUI) et Rotterdam (NED) pour tenter de décrocher un billet pour la finale.

« Nous voulons jouer notre qualification très tôt cette l’année pour éviter d’être trop proches des championnats d’Europe. Nous avons choisis 3 terrains en herbe pour nous mettre dans une configuration optimale en vue de l’Euro et Rotterdam puisque toutes les grandes nations y participeront. La Baule sera évidemment un grand rendez-vous pour nous, cela permettra d’affiner la sélection mais beaucoup de choses seront encore possible ensuite. »

Ayant à coeur de hisser haut les couleurs tricolores, Philippe Guerdat peut compter sur un véritable esprit d’équipe.

« Il est sûr que ceux qui sont en place sont forts, voir les plus forts, mais nous avons largement ouvert les portes à la jeune génération. Il y a un véritable vivier de talents, tant chez les chevaux que chez les cavaliers, et tous ont la possibilité de trouver leur place dans cette compétition.”

Vice-champions du monde par équipe, et vainqueurs de la Coupe des Nations bauloise en 2014, les Bleus auront bien à faire au stade François André, face aux Pays-Bas (champions du monde par équipe en titre), à l’Espagne et à l’Irlande qui chercheront eux aussi à acquérir des points pour Barcelone.

Consultez le Programme Longines Jumping International

© Crédits photos : PSV Jean Morel

jumping international La Baule : Les étoiles du CSI 1*

Si les épreuves de l’Officiel de France (CSIO5*) marquent traditionnellement les temps forts du Longines Jumping International de La Baule, celles du CSI1*, autre niveau de concours inscrit au programme, sont de plus en plus prisées…

Par les cavaliers professionnels qui choisissent d‘y engager des chevaux en devenir, par les cavaliers amateurs chevronnés, de plus en plus nombreux à vouloir concourir sur la mythique piste en herbe de La Baule, et aussi par le public qui ne manquerait pour rien au monde les parcours de certains concurrents en particulier.
Car parmi ces amateurs en lice se glissent en effet des personnalités publiques qui, le temps d’un week-end, deviennent des sportifs à 100% qui côtoient l’élite mondiale. « A cheval, nous sommes comme les autres participants » répètent en choeur Marina Hands, Guillaume Canet, Julien Courbet ou encore Benjamin Castaldi qui sera au départ du CSI1* pour la première fois cette année.

Jeudi 14 mai, les 50 couples cavaliers-chevaux s’élanceront dans le CSI1* pour 8 épreuves réparties sur 4 jours. Et si cette première journée servira en quelque sorte de “tour de chauffe”, les choses sérieuses commenceront dès le vendredi 15 mai. A l’instar des concurrents du CSIO5*, les amateurs participeront à un mini-derby (samedi 16 mai) puis termineront leur concours par un Grand Prix (dimanche 17 mai).

ILS ONT DIT :

Marina HANDS, concurrente CSI1* La Baule 2015
« Pour moi le Jumping de La Baule, c’est la promesse d’une grande rencontre sportive dans le plus grand respect des chevaux. La piste est exceptionnelle et le public présent, passionné. Ce Jumping allie à la fois une ambiance conviviale et une rigoureuse élégance indispensable à ce sport. »

Longines Marina Hands

Guillaume CANET, concurrent CSI1* La Baule 2015
“Le Jumping de La Baule représente beaucoup de choses pour moi. Enfant j’y passais mes vacances, j’ai fait mes premiers pas sur la plage Benoît et mes premiers concours hippiques au stade François André. Cet endroit est chargé en émotions pour moi, et en belles victoires ! Le terrain est magnifique, c’est une sensation folle de monter un parcours sur cette sublime piste en herbe. L’organisation est parfaite, le séjour à l’hôtel Hermitage est un bonheur, bref c’est un rendez-vous à ne pas rater chaque année. Pour moi, c’est l’un des plus beaux concours du circuit international. Et je me réjouis de participer à l’édition 2015 !”

Julien COURBET, concurrent CSI1* La Baule 2015
“Monter sur cette piste mythique, se promener avec son cheval sur la plage, assister aux épreuves , que demandez de plus ? Si on ajoute la gratuité des entrées, le Jumping de La Baule est le plus beau concours de France ! On croise les stars du CSIO5*, on discute avec des locaux, c’est ma 4e participation et sûrement pas la dernière.”

Longines Jumping International de La Baule : entre´e gratuite pendant les 4 jours
Renseignements : www.labaule-cheval.com
Programme complet : http://www.labaule-cheval.com/programme/

Derby de La Baule

Derby de La Baule : un rendez-vous mythique en Pays de la Loire

Le Derby de La Baule fait partie du patrimoine des sports équestres, et d’autant plus qu’il est inscrit au programme du prestigieux “Officiel de France” (CSIO5*). Épreuve de saut d’obstacles, le Derby occupe une place particulière dans le cœur du public Baulois. Pour preuve, l’ovation faite l’an dernier au français Michel Hécart (Nokia de Brekka), qui s’est impose pour la 3e fois (2014, 2008, 2006).

Au fur et à mesure des années, alors que les Derbys se font de plus en plus rares, la Ville de La Baule et l’organisation du Jumping font perdurer cette compétition légendaire. Outre la modernisation du terrain en herbe, le Derby Baulois peut également compter sur le soutien de la Laiterie de Montaigu, nouveau partenaire en 2015, aux côtés de la Région des Pays de la Loire. Un soutien qui permet de proposer une dotation des plus élevées pour ce type d’épreuves.

Frédéric Cottier, Chef de piste :

« Aujourd’hui, intégré au CSIO5* de France, le Derby est l’une des 3 épreuves majeures de l’événement (avec la Coupe des Nations et le Grand Prix). Impossible pour les cavaliers de courir avec leurs chevaux de Grands Prix ou de l’épreuve par équipes, il leur faut un 2ème cheval qui soit rapide et qui puisse être endurant sur une épreuve  qui fait le double de distance. Ce n’est pas une simple compétition de vitesse, c’est une épreuve difficile pour les couples, attractive pour le public, et qui propose une dotation conséquente. Il faut savoir que, dans un CSIO5*, le nombre de partants est limite´ et que peu de cavaliers disposent de chevaux capables de courir ce type d’épreuve . Le Derby est une épreuve d’exception. »

Patrick Caron, Directeur sportif

« La Baule a une spécificité à l’échelle mondiale, c’est son Derby. Chaque pays ne peut obtenir qu’un seul CSIO5* par an, et aucun autre CSIO5*dans le monde ne dispose d’un Derby dans son programme. Le Jumping de La Baule est donc le seul a` maintenir cette compétition mythique. Il a fallu s’adapter a` des chevaux de sport plus modernes, plus légers, davantage dans le sang. C’est pour cela qu’avec la Ville, nous travaillons sur un plan d’amélioration a` 4 ans. Nous avons modifie´ les obstacles naturels pour assurer les meilleures conditions de sécurité et de confort possibles aux chevaux et aux cavaliers. Ces innovations vont dans le sens de notre sport. La mise en place de mini-Derbys nous permet aussi d’accueillir un plus large panel de cavaliers, un moyen de démocratiser ces épreuve  légendaires. »

DERBY LAITERIE DE MONTAIGU DE LA REGION DES PAYS DE LA LOIRE :

SAMEDI 16 MAI A` 14H15
Distance 1 100m environ, 21-22 obstacles (mixte obstacles naturels et obstacles classiques)
Dotation 61 500 euros.

Renseignements : www.labaule-cheval.com

Photo © PSV Jean Morel